Le Décodé

Tout commence en juin 2017, lorsqu’un individu jusqu’alors inconnu s’immisce dans la page Facebook des L2 de droit afin d’y faire sa petite publicité pour le journal Le Décodé. A l’époque, j’avoue ne mettre penché dessus que pour les magnifiques horoscopes qu’il proposait chaque mois. C’était un peu mon rituel, jour de distribution, que de foncer tête baissée chercher un exemplaire et dévorer l’horoscope durant mes heures perdues en amphithéâtre. Enfin bref, le coup de pub' fit son effet et je me dis « pourquoi pas ». 

Du haut de ma L2, j’envisageais déjà de faire de la recherche en droit international public, le travail d’écriture ne pouvait être qu’un entraînement, une première approche, sans contrainte de délai ou de sujet.

C’est après avoir envoyé un message à ce recruteur que j'ai décroché un entretien dans un bar avec les vétérans du journal (du bar aussi, mais ça c’est avec eux qu’il faut en parler). J’avoue m’être senti un peu submergé voire noyé par cette immense vague de culture et de passion qui déferlait au cours de la discussion entre mes interlocuteurs. Cela me donna vraiment envie de participer à l'aventure. Je voulais moi aussi pouvoir partager autant de choses avec d’autres, pouvoir débattre sur des sujets que je maîtrise, sans peur de me tromper, de m’exprimer. 

Sur le chemin du retour je réfléchissais déjà à un sujet qui me prendrait assez de temps pour m’occuper toutes les vacances, mêlant des domaines m’intéressant (sciences, droit, nouvelles-technologies,…). Finalement je choisis d’aborder la colonisation de Mars d'un point de vue juridique, et ce fût… WAHOU ! Je ne m’attendais pas à ça. 

Ce que j’ai préféré c’est le travail de recherche, j’ai eu à lire des articles en tout genre, en français comme en anglais, contacté des professionnels (juristes de la NASA, universitaires…). Ce ne fût pas toujours fructueux mais ce fut très intéressant ! Cependant la donne changea lorsque je dus commencer à écrire. Conscient que l’article s’adresserait principalement à des étudiants, je ne voulais pas un article trop sérieux, mais plutôt ludique, accessible à tous. Et ça, ce fut difficile. Si les idées venaient à foison, les mots eux n’y étaient pas. 

J’ai finalement réussi à finir mon article, et je n'ai qu’une envie c’est de remettre ça !