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Le temps d’une journée, les préparationnaires ont pu assister à la présentation de chaque grande école de commerce par leurs représentants. Pour compléter ce cycle de conférence, un forum d’échanges était également proposé ! Une occasion pour les préparationnaires de rencontrer d’anciens élèves ayant intégré ces écoles et ainsi les aider à s’orienter durant les différents concours. Au-delà des grandes écoles, de nombreuses formations y étaient également proposées telles que la Toulouse School of Economics (TSE) et la Toulouse Business School (TBS). Pour en savoir plus, voici les entrevues réalisées lors de l’événement dans lesquelles vous retrouverez les témoignages des préparationnaires, des enseignants ainsi que les représentants des écoles proposées.
Entretien avec les préparationnaires et chargés de presse du lycée Saint-Pierre de Fermat :
Le Décodé : Bonjour à vous deux, pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?
Houcem BEN JEMÂA: Bonjour, je m'appelle Houcem BEN JEMÂA, je suis étudiant en classe préparatoire aux grandes écoles de commerce en deuxième année classe étoilée, de même je suis co chargé de presse pour cet événement au lycée Pierre de FERMAT.
Lisa BOVEDA: Bonjour, je m'appelle Lisa BOVEDA, je suis en seconde année de classe préparatoire en classe étoilée dans la même classe que Houcem, je suis également co chargée de presse.
Ce forum existe depuis huit ans, est-ce la première fois que vous vous ouvrez à une communication extérieure ?
HBJ: Exactement, c'est une première et nous commençons avec vous le Décodé ! En espérant que cette ouverture va continuer, c'est une manière de montrer au public que des étudiants peuvent tout à fait organiser un tel événement. Cela permettra aussi d'accroître la communication sur l'événement.
LB: En effet, au-delà d'une communication extérieure, la perspective d'avenir serait de l'ouvrir à un plus large public ! Dès lors, nous espérons que sa médiatisation sera suivie de retombées positives, notamment dans le domaine de l'éducation.
Etant donné que les étudiants organisent ce forum, est-ce une volonté de l'établissement de s'ancrer dans une tradition, de créer une sphère plus « familiale » autour de ce forum ?
LB: Oui c’est une marque de confiance de la part de l'administration et des enseignants ! De plus, cette organisation semble légitime car nous connaissons bien l'univers de la prépa' et nous pouvons répondre aux attentes de nos camarades lors des interventions à venir et des conférences. C'est la marque de fabrique de l'établissement !
HBJ: De même, nous avons toujours été accompagnés et très bien entourés par l'administration ainsi que nos professeurs. Cette ambiance conviviale et familiale comme vous l'indiquez ainsi que la confiance mentionnée par Lisa, ce sont des éléments importants. Cette relation de confiance est réciproque de la part des étudiants, c'est la singularité de cette prépa !
Est-ce que l'événement est ouvert à un public plus large tel que les lycéens ou bien les étudiants extérieurs à l'établissement ?
HBJ: L'événement est réservé aux préparationnaires, les lycéens sont bien renseignés sur le monde des classes préparatoires, en fin de terminale ils peuvent déjà assister à quelques cours de prépa'. Pour le moment, le forum reste réservé aux élèves de FERMAT. Peut-être que dans l'avenir quand l'événement aura pris de l'ampleur le public pourra être élargi. Cette ouverture est déjà entamée en décidant de communiquer au-delà du lycée.
LB: Par ailleurs, il y a une communication interne dans le lycée avec des affichages en des points stratégiques mais il n'est pas encore ouvert aux lycéens car il concerne davantage les classes préparatoires. Les intervenants sont des écoles qui vont présenter un stade avancé de la vie étudiante or avant la vie au sein des grandes écoles il y a la vie dans les classes préparatoires. Les lycéens seront donc plus sensibilisés à cette étape.
Concernant le forum, quelles sont vos attentes vis-à-vis des intervenants et des préparationnaires ?
HBJ: Pour les conférenciers, la plupart connaissent très bien l'exercice et le pratiquent depuis longtemps. Je pense notamment à un conférencier de HEC Paris qui vient depuis six ans au forum. Ils présentent parfaitement le cursus et la transition qui aura lieu entre les classes préparatoires et les écoles, et c'est exactement ce que nous attendons d'eux ! Pour les préparationnaires, on attend d'eux juste de l'écoute mais il est de notre responsabilité à tous de bien accueillir les intervenants lors de leur présentation en auditorium.
LB: Sur ce point, il est assez exceptionnel qu'un lycée de province puisse accueillir de représentants de grandes écoles renommées : parmi les meilleures de France, nous recevons HEC, l'ESSEC, l'EDHEC et même Audencia. Nous sommes très fiers de pouvoir les recevoir ! Pour les préparationnaires, il s'agit de mobiliser une qualité d'écoute ; c'est un prestige de pouvoir rencontrer les plus grandes écoles françaises, toutes les classes préparatoires françaises n'ont pas cette chance ! Enfin, pour les anciens préparationnaires ayant intégrés ces écoles, nous attendons d'eux de la motivation, c'est un moment d'échange avec ces derniers pour mieux saisir cette expérience des grandes écoles – c'est un temps fort pour les préparationnaires en deuxième année ! Nos concours sont dans six mois et ce forum nous encourage à continuer sur cette voie !
Au terme de ce forum, quels seraient vos conseils pour les personnes qui assureront votre mission dans les années suivantes ?
HBJ: Nous n'avons pas forcément de conseils spécifiques grâce à notre encadrement pour l'organisation de l'évènement. Cependant j'encourage les étudiants à se lancer dans ce genre d'initiative. Cela permet de s'évader en accomplissant autre chose en dehors de la prépa, c'est une expérience humaine. On apprend à communiquer avec nos camarades, avec le monde extérieur. C'est une première expérience que l'on espère vivre plus tard !
LB: Je suis d'accord avec Houcem, l'essentiel est de se lancer dans cette expérience enrichissante. Les conseils de l'administration sont très précieux et nous a accompagné dans ce projet à travers des réunions hebdomadaires. Leur appui est d'autant plus important qu'il s'agit d'une première pour nous !
Entretien avec les enseignants du lycée Saint-Pierre de Fermat :
Entretien avec Thomas DULAUR (proviseur adjoint) :
Le Décodé : Bonjour, pouvez-vous présenter ainsi que le forum du lycée FERMAT ?
Bonjour, je m'appelle Thomas DULAUR, je suis proviseur-adjoint en charge des classes préparatoires. Aujourd'hui a lieu un forum de grandes écoles de commerce en direction des préparationnaires afin qu'ils puissent élaborer plus finement leur projet d'intégration. C'est important qu'il puisse se préparer, réfléchir à leurs projets d'avenir et concrétiser leurs ambitions à travers les grandes écoles !
Sur cette dernière année pour les préparationnaires, qu'attendez-vous des étudiants, qu'ils rejoignent les grandes écoles ou plutôt le monde universitaire ?
En rentrant dans une classe préparatoire, notamment en prépa' éco, la question n'est pas forcément si l'on va intégrer une école mais plutôt quelle école va-t-on intégrer. En filigrane, cette question revient pour les lycéens en terminale sur le choix de la classe préparatoire aussi, les deux sont corrélés. Le lycée FERMAT fait partie des grands lycées français avec un niveau de recrutement élevé. L'objectif pour les étudiants rentrant à FERMAT est globalement d'atteindre le top cinq des grandes écoles. Dans ce forum, nous comptons quatre grandes écoles mais cette année nous avons innové en faisant intervenir notre partenaire, la TSE (Toulouse School of Economics). Cette dimension universitaire est tout aussi importante en termes de débouchés. Par ailleurs, Audencia, dans le top six des grandes écoles sur le classement du magazine de l'Étudiant, a participé au forum.
Dans la présentation des grandes écoles aux préparationnaires on peut observer différentes stratégies : l'entreprenariat social mis en avant par HEC ou bien la mobilité internationale de l'ESSEC. Quels sont les critères retenus par les étudiants en dehors du classement ?
Sur ce point, il vaudrait mieux demander aux étudiants mais je pense que chacun peut se poser ses propres objectifs. Certains voudront gagner le mieux possible leur vie et s'attacheront à une école leur offrant des perspectives d'emplois bien rémunérés, d'autres préfèreront l'international. Chaque préparationnaire sera sensible à certaines idées développées par les conférenciers. A ce titre le classement de l’Étudiant repose sur certains critères et permet aux étudiants de consulter ce classement en fonction des objectifs qui leur correspond.
Il y a donc une autonomisation de l'étudiant afin qu'il choisisse le parcours qui lui correspond ?
Absolument, ce processus, cette orientation, nous cherchons à le mettre en œuvre dès le collège, mais même dans l'enseignement supérieur, ces impératifs et ces objectifs restent importants.
Vous avez une vision globale de la situation puisque vous avez travaillé dans un collège et un lycée auparavant, maintenant vous êtes dans l'enseignement supérieur...
Tout à fait, ce qui est enrichissant pour ma part c'est une vision complète que je peux apporter aux étudiants dans l'enseignement supérieur. Ce sont des univers radicalement différents, à chaque fois les logiques et les discours diffèrent, dans le cadre des prépa' il s'agit de la sélection. Pour autant, il y a des similitudes sur cet esprit d'orientation.
Quels seraient vos conseils pour les préparationnaires de deuxième année durant ce forum ?
Il faut qu'ils gardent l'esprit ouvert ! Sur cette question de l'orientation encore, l'un des leviers déterminants est d'arriver à casser les représentations et les idées préconçues. Ces modèles nous sont personnels mais ils doivent se construire leur propre avis, pour ce faire je les ai incités à assister à plusieurs conférences et non pas une seule. S'il devait n'y avoir qu'un conseil c'est celui-ci : garder une ouverture d'esprit ! Par exemple, l'idée qu'un préparationnaire doive forcément insérer une grande école alors que des formations à TSE pourrait tout aussi bien lui plaire. Cela me rappelle cette entrée du film de « La Haine » dans lequel on entend que « l'important ce n'est pas la chute mais l'atterrissage ». Justement, c'est l'arrivée que les préparationnaires doivent prendre en compte !
D'ailleurs la TSE est une bonne surprise pour vous cette année ?
Je crois que cela répond à une demande des étudiants, les enseignants étaient ravis de voir des membres de la TSE, cela participe à cet esprit d'ouverture. La TSE fait clairement partie de nos partenaires !
Une ouverture du monde universitaire qui s'avère propice pour les années à venir ?
Oui mais c'est une réalité puisque nous avons une convention avec l'UT Capitole permettant une sécurisation de nos parcours. Certes, c'est une obligation légale pour nos préparationnaires mais cet impératif est mis en œuvre par les conventions assurant un parcours d'excellence pour ceux souhaitant poursuivre à l'université !
Entretien avec Christine GUILLOT (professeur de Lettres et culture générale) et Martin DEL HIERRO (professeur de mathématiques) :
Le Décodé : Bonjour, pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?
Christine GUILLOT : Bonjour, je m'appelle Christine Guillot, je suis professeur de Lettres et culture générale en deuxième année de filière ECS du lycée FERMAT
Martin DEL HIERRO : Bonjour, je m'appelle Martin DEL HIERRO, je suis professeur de mathématiques de la même filière.
Comment préparez-vous les étudiants au concours ?
MD : En mathématiques, le programme est déjà établi de manière uniforme en France, il est assez conséquent car les concours sont exigeants. En mathématiques, on forme en algèbre, en analyse et surtout en probabilités. Par ailleurs, un complément existe en informatique concernant les modélisations. En ECS, ce programme est donc très chargé avec sept heures de cours hebdomadaires, avec des cours en classe entière mais également en petits groupes. Le travail personnel est important, surtout à travers la restitution des savoirs dans les devoirs sur table. Dans la semaine, les élèves travaillent tous les jours leurs mathématiques !
CG : Les Lettres sont un tronc commun quelle que soit l'école présenté, il y a une partie philosophie et une partie plus littéraire. Selon l'école qu'il présente, les élèves passent une dissertation et/ou une synthèse et une contraction. Le thème au programme de cette année est la mémoire, sur lequel portera obligatoirement la dissertation. En culture générale, l'objectif est de leur assurer un niveau général en tant que futur cadre capable de comprendre les situations dans leur complexité humaine quelles que soient les circonstances dans lesquels ils se trouveront.
Ces deux matières sont donc complémentaires mais pourquoi il y a une importance des mathématiques par rapport aux Lettres en classe préparatoire ?
MD : Il n'y a pas vraiment de hiérarchie mais juste un volume important en mathématiques, c'est surtout une préparation déterminante pour le concours. Le concours va fixer une forme de hiérarchie apparente avec le nombre important d'épreuves en mathématiques. Il n'en demeure pas moins que dans les autres matières comme les Lettres, les langues ou l'histoire-géographie, les coefficients pèsent également de façon importante. Sans être déterminantes, les mathématiques ne prennent pas tout le poids de la formation mais restent prépondérantes. Elles sont sur un pied d'égalité avec les autres disciplines qui sont aussi exigeantes sur la technicité et le contenu attendu.
CG : Je nuancerai les propos de mon camarade car les mathématiques occupent une place prépondérante en termes de volume horaire mais aussi dans l'esprit des élèves. C'est l'une des matières qui leur importe le plus car elle leur prend beaucoup de temps mais indubitablement c'est une matière qui leur apparaît comme indispensable pour accéder aux écoles les plus prestigieuses.
Concernant les mathématiques, est-ce une technique nécessaire pour l'insertion professionnelle ou un bagage pour les études ?
MD : C'est plutôt un bagage car on ne donne pas vraiment des clés ou des techniques particulières, les écoles donnent des sujets très vastes et c'est aux préparationnaires de s'adapter aux épreuves à partir des connaissances qu'ils ont étudiés durant les classes prépa.
CG : Je pense aussi qu'il s’agit d'une formation de l'esprit. On peut considérer que les Lettres, la philosophie et l'histoire sont acquis lorsqu'on leur fait découvrir des modes de pensée, des domaines de la culture qu'ils ignoraient. Parfois, ils nous disent qu'ils regrettent l'exigence et la densité conceptuelle qu'ils pouvaient retrouver en prépa, on créé une nostalgie chez ces étudiants.
Selon vous, quels seraient les conseils à retenir pour le concours et le choix de l'école ?
MD : Pour la préparation au concours, l'assiduité et aimer ce que l'on réalise en prépa sont importants. En termes de choix de concours, il n'y a pas un choix meilleur qu'un autre. Dans leur esprit il y a une hiérarchie artificielle mais lorsqu'on les retrouve ici, heureux de leur choix, on se rend compte que nos élèves s'y retrouvent et sont épanouis dans les écoles choisis !
CG : Je suis tout à fait d'accord avec mon collègue, l'expérience montre sur ces quelques années que les élèves peuvent être extrêmement satisfaits d'atteindre la carrière dont il rêvait quelle que soit l'école. Ce n'est pas nécessairement parce qu'ils sont dans les plus grandes écoles parisiennes qu'ils sont les plus heureux. Sur le concours, la régularité et l'assiduité sont importants mais tout dépendra d'eux une fois sur place.
Entretien avec Rémi PUIG (professeur de philosophie) :
Le Décodé : Bonjour, pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?
Bonjour je m'appelle Rémi PUIG, je suis professeur de philosophie en classe préparatoire à FERMAT ainsi qu'au lycée Ozenne. Cela fait depuis 2017 que je suis sur les lycées toulousains et je suis très heureux du travail accompli avec les étudiants.
Quel est l'apport de la philosophie dans les classes prépa entre le secondaire et l'enseignement supérieur ?
Dans le secondaire, les exigences sont un peu différentes car, en prépa, la philosophie est incluse dans un pôle culture générale. En deuxième année, on travaille autour d'un thème, « la mémoire » cette année, « le corps » l'an dernier. La philosophie permet de croiser les disciplines, la mémoire est un objet pour l'histoire, l'anthropologie, la littérature. Ce qui est intéressant se retrouve dans la constitution d'une culture générale pour les étudiants, soit une manière d'articuler les différentes connaissances, savoir comment les rapporter les unes aux autres, c'est un travail assez personnel. En ECS, on est préparé intellectuellement à séparer la pensée, l'innovation, l'intéressant de ce qui est nommé vulgairement le « bullshit ». En entreprise, c'est cela qui fait perdre du temps et de l'argent. On a un rôle à jouer dans la structuration de la pensée et l'ouverture aux savoirs, un rôle que les étudiants reconnaissent volontiers.
Justement, est-ce que la philosophie n'apporte pas plus d'expression par rapport aux mathématiques ?
Sur les mathématiques, malgré un déséquilibre dans les coefficients, je ne trouve pas qu'il y ait un déséquilibre dans l'intérêt des étudiants. Soit vous avez des étudiants qui sont forts en maths et qui peuvent consacrer leur temps libre à autre chose, soit vous avez des étudiants qui peinent en maths mais qui peuvent se rattraper en culture générale.
Est-ce qu'il y a une complémentarité entre la philosophie et les mathématiques ?
C 'est certain mais les maths qu'ils étudient sont très techniques, c'est une manière de penser à travers le calcul mais il faut aussi nourrir une autre manière de penser à travers la découverte, l'inventivité, la problématisation.
La philosophie permet alors de se former au monde de l'entreprise ?
Oui, je discutais avec un représentant de HEC qui m'affirmait que les profils littéraires étaient particulièrement appréciés des recruteurs grâce à leur possibilité à faire des « ponts », à se poser de nouvelles questions, leur culture générale est un atout.
En prépa, les matières littéraires font-elles la différence par rapport à des personnes se focalisant sur les techniques mathématiques ?
Oui car les recruteurs veulent des personnes fortes en maths, capables de modéliser les problèmes mais aussi susceptibles d'apporter une vision, de problématiser, de suggérer des idées que les autres ne trouveront pas.
Sur le concours, quels seraient les conseils que vous donneriez aux étudiants, notamment en philosophie ?
Mon conseil serait de ne pas se focaliser sur les ouvrages dans le commerce consacré à la mémoire, présentant une liste d'auteurs sur le thème. Or l'objectif ne repose pas que sur la restitution des connaissances mais la création de liens et de ponts conceptuels, il faut pouvoir discerner des problèmes. S'adapter à la question posée ! C'est aussi faire preuve de bon sens, résister à la tentation de complexifier ou de trouver un prétexte pour écrire tout ce que l'on sait.
En vous laissant le mot de la fin, quel serait votre message pour les étudiants qui n'arrivent pas encore à se décider sur l'école à intégrer ?
Il faut choisir une école en fonction de notre personnalité car il est possible de ne pas avoir un projet bien défini pour choisir le master ou le parcours. Les écoles font des efforts pour se distinguer en termes d'esprit, il faut donc se connaître soi-même pour savoir vers quelle branche, vers quelle école se diriger.