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« La fiscalité est une matière qui se complexifie. Il y a dix ans, le cours dispensé était beaucoup moins dense ».
La fiscalité est un domaine qui suscite l’intérêt des étudiants. Néanmoins vu l’évolution contemporaine de la matière, celle-ci est certainement moins accessible qu’elle ne l’a été, comme en témoigne le taux de réussite d’environ 60% à l’issue de la première année de master, taux légèrement inférieur au taux de réussite moyen en master 1 à l’Université Toulouse I Capitole.
Incontestablement, le Master de droit fiscal devient un diplôme juridique d’excellence. Pour autant, il n’est pas réservé aux seuls titulaires d’une licence en droit puisque les étudiants gestionnaires et plus largement les formations ayant un rapport avec la fiscalité (comptabilité, etc…) peuvent postuler. Toutefois, la fiscalité reste une matière juridique à part entière ; les candidats devront donc nécessairement justifier de connaissances solides en droit.
Ensuite, les responsables ou directeurs ont pour exigence prépondérante l’excellence du dossier universitaire et les qualités de travailleur de l’étudiant. La qualité du dossier universitaire est si prédominante qu’un candidat ayant obtenu mention « très bien » tout au long de sa licence sera sans doute retenu alors même que le reste de son dossier de candidature est jugé « moyen ».
La lettre de motivation et les différentes expériences des candidats sont également importantes, mais plus particulièrement lorsqu’il conviendra de départager des candidatures équivalentes. Concernant la lettre de motivation, le fond comme la forme sont scrutés. Les fautes de français ou encore une lettre débutant par « Madame, Monsieur » sont inadmissibles. Pour ce qui est du fond, la lettre de motivation doit être purement personnelle en ce qu’elle explique les choix faits lors du parcours universitaire et leur cohérence avec le projet professionnel envisagé, les expériences professionnelles, associatives et autres peuvent servir à cet effet.
Enfin, jusque-là, aucun test certifiant le niveau d’anglais (TOEIC, TOEFL, etc..) n’était requis, mais il n’est pas exclu qu’une telle exigence se présente dans les années à venir.
Il faut savoir que peu d’établissements proposent un master en droit fiscal et que celui proposé par l’Université Toulouse I Capitole profite d’une certaine notoriété, par conséquent la concurrence est rude. Les étudiants ayant suivi leur formation à Toulouse ne sont pas spécifiquement favorisés lors de la sélection, seule la qualité de la candidature importe.
Exceptionnellement, lors de de cette année universitaire 2019-2020, environ 150 étudiants ont été acceptés en M1 suite aux conséquences de la réforme de la sélection en master, alors qu’habituellement ce nombre était d’environ 100 étudiants. Pour l’année universitaire suivante (2020-2021) intégrant la réforme de la sélection en master, le nombre de places en première année de master sera 32, ni plus ni moins. La poursuite d’étude en M2 est de droit pour tout étudiant ayant obtenu son Master M1, tant pour cette année universitaire que pour les prochaines.
Les cours dispensés lors de la première année de master le sont de façon classique, comme en licence avec des cours magistraux et des travaux dirigés. Quant à la deuxième année de master, en plus de la formation classique, un parrain est désigné par promotion et des avocats, experts-comptables et autres professionnels de la fiscalité interviennent auprès des étudiants.
De plus, les étudiants de M2 doivent faire le choix entre le parcours recherche et le parcours pratique, donnant respectivement lieu à un mémoire et à un stage de 2 mois en fin d’année universitaire.
Enfin, les diplômés de ce master droit fiscal ne connaissent pas le chômage, l’insertion professionnel présente un excellent taux, comme en témoigne les enquêtes de l’OFIP disponibles sur le site de l’Université Toulouse I Capitole.
Propos recueillis par Matthias Aydin